Depuis 2006 nous travaillons dans l’espace d’exposition avec une caméra vidéo infrarouge qui permet d’éliminer tous les éléments architecturaux d’une image en ne révélant que les éléments chauds tels les corps humains ou les points de chaleur.
En contrepoint de son usage répressif et carcéral, ce processus nous permet de souligner les aspects chorégraphiques des corps dans les espaces que nous investissons et de joindre à cette image de nouveaux volumes, dessinés en trompe l’œil à l’aide fils électriques chauffés par leur mise sous tension.
Une nouvelle architecture apparaît dans laquelle se confondent les corps des visiteurs. La projection de cet escamotage visuel renforce, par son absence de représentation, l’espace et son contexte.